La recette du baume de consoude de Maria Treben

Cette recette est en général bien connue. Nous vous donnons ci-dessous la recette et nous la comparons avec la nôtre. Par le passé nous utilisions la recette originale mais elle peut être améliorée, en particulier pour qu’elle puisse se conserver naturellement et ceci sans apports de conservateurs.

Qui est Maria Treben

Maria Treben 1907-1991 est une herboriste autrichienne devenue célèbre grâce à ses recherches et à ses écrits ?

Son livre le plus connu c’est La santé à la pharmacie du Bon Dieu,  sous-titré  : Conseils d'utilisation des plantes médicinales

Ce livre aurait été vendu à plus de 8 millions d’exemplaires à travers le monde et a été traduit en 23 langues.

On y trouve la présentation de 31 plantes médicinales majeures dont bien évidemment la consoude.

Ce n’est pas seulement une présentation des plantes mais Maria Treben donne des détails sur leurs utilisations et présente de nombreuses recettes.

Bien entendu elle présente de nombreuses recettes concernant plusieurs plantes et plusieurs méthodes de fabrication et d’utilisation : pommade, macération, huiles, teintures mères, baume,…

Le baume de consoude est une des recettes principales du livre, elle a été commentée, modifiée, publiée et globalement rendue accessible à tous. Le travail de vulgarisation de la consoude et du baume de consoude doit énormément à cet auteur.

Maria Treben est vraiment une pionnière de la phytothérapie, ses livres sont très populaires. Actuellement la médecine douce revient en vogue, nul doute que l’on va encore très longtemps reparler de Maria Treben.

Il est aujourd’hui toujours possible de trouver ce livre  (et les autres) en librairie et sur Internet.

La recette du baume de consoude de Maria Treben

Elle récolte des racines de consoude fraiches.

A noter qu’elle préconise pour toutes ses recettes (celle-ci comme les autres) des plantes le plus fraiches possibles,  ce qui dit-elle joue sur l’efficacité des préparations.

Elle lave les racines puis les coupe en petits morceaux et les fait frire dans du « saindoux pur de boyaux de porc ». Je dois dire que je ne sais pas exactement ce qu’est le saindoux de boyaux de porc mais du saindoux « normal » convient parfaitement. Elle laisse reposer une nuit. Le lendemain elle réchauffe le tout et passe à travers un chiffon. Elle conserve cette pommade au réfrigérateur.

Notre opinion sur la recette de baume de consoude de Maria Treben

1. Elle utilise des racines fraîchement cueillies, c’est l’idéal. C’est ce que nous faisons puisque nous produisons nous-mêmes la consoude.
2. Elle préconise de laver les racines ce qui est très bien. Nous voyons de nombreuses recettes ou les racines sont pelées ce qui pour nous est dommage.
3. Elle utilise du saindoux, ça marche, mais nous préférons utiliser de l’huile d’olive vierge qui amène de nombreux autres avantages. Par ailleurs il vaut mieux éviter le saindoux industriel qui a perdu une partie de ses propriétés.
4. Elle fait frire sa préparation. Ce point est sans doute le plus gênant. L’allantoïne est un des composants sans doute le plus utile de la consoude et nous pensons qu’il faut éviter de chauffer à plus de 70 degrés sous peine de perdre une partie de l’efficacité de l’allantoïne.
5. La recette de Maria Treben impose la conservation au congélateur. La recette de B-actif permet de conserver notre baume à température ambiante ce qui nous parait être un avantage très significatif. Dans notre baume il n’y a pas de conservateur mais l’huile d’olive est très stable, elle ne rancit pas, de ce fait le baume se conserve à l’ait libre.

La recette du baume de consoude de Maria Treben a inspiré de nombreuses recettes « améliorées ». Elle a été précurseur dans ce domaine et bien d’autres, merci à elle.